Cette rencontre fut l’occasion de préfigurer un salon urbain sous le viaduc, de dessiner au sol la future entrée piétonne de l’Hôpital Lariboisière ainsi que les futurs passages piétons pouvant créer un axe traversant entre l’hôpital et le FGO Barbara. Cet après-midi ensoleillé a permis de se projeter dans cette future promenade urbaine et ses potentiels usages via la découverte de nombreuses activités, portées par des associations locales ! Merci à tous d’avoir été présent !
Merci au Collectif4c pour l’expérimentation d’un salon urbain dans le marché. La soupe aux cailloux était délicieuse agrémentée de raz-el-hanout confectionné à l’atelier de l’Institut des Cultures d’Islam. Pour parfaire cette découverte gustative, vous pouviez aller boire du délicieux thé à la menthe avec La table ouverte ! Le Collectif ICI Initiatives Construites Ilo-Dionysiennes a aussi proposé un atelier de construction de transat à base de matériaux de réemploi : bâches publicitaires et tasseaux récupérés. Ces transats ont pu être testés directement dans le salon urbain. Comme une halte dans le marché, un futur salon urbain pourrait permettre de se restaurer lors du marché, de clore vos soirées au FGO Barbara en prenant un verre sous le viaduc (éclairé dans le futur), de créer une liaison avec l’entrée de l’Hôpital Lariboisière, …
L’association Vergers Urbains a proposé un atelier recyclage et jardinage vous expliquant comment fabriquer vos jardinières de manière autonome en fabriquant votre compost et en l’utilisant pour les plantes sur vos fenêtres. En fabriquant vos propres circuits courts, il est possible d’économiser de l’argent et de créer des ressources à partir de vos déchets organiques.
Les Alchimistes – Collecter et composter en ville étaient aussi là afin de vous présenter leur compost « made in paris ». A l’aide de leur vélo-remorque, ils collectent tous les jours les bio-déchets des restaurateurs, petites et moyennes surfaces et restauration collective. Après 12 jours en dégradation rapide au sein de leur composteur mécanique et 2-3 semaines de maturation en baie, les bio-déchets donnent un compost de haute qualité pouvant être réinvesti dans une production maraichère locale.
F A D A • paysagiste dplg et plus, paysagiste du collectif CivicLine, était présent pour informer les personnes intéressées sur les possibilités de végétalisation de la Promenade Urbaine. Où peut on planter ? Que peut on planter ? Il a pu décrire les différentes formes de plantations et de végétation possibles le long de l’axe à l’aide d’explications sur les plantes, leurs besoins, les contraintes associées ainsi que les aspirations des usagers ou des enfants.
Jacky Libaud, de l’association Graines de Jardins, a guidé certains visiteurs à travers une balade de Barbès à Stalingrad sur la végétalisation spontanée dans la ville. A travers son parcours, il a identifié la flore, tant sauvage que cultivée, et expliqué ses intérêts pour la faune et les humains.
La végétalisation est une thématique récurrente dans le projet de la Promenade Urbaine. Que ce soit à travers le projet d’Oasis Urbaine à la Chapelle, voté au budget participatif, ou en l’utilisant de manière continue le long de l’axe, la végétalisation peut apporter un réconfort visuel, et atténuer la pollution sonore et atmosphérique de l’axe. C’est pourquoi, il est important de comprendre comment nous pouvons végétaliser ce territoire de manière intelligente et vertueuse pour servir les usagers autant qu’améliorer l’environnement des habitants. Ces ateliers et balades nous aident à avancer dans cette réflexion.
La compagnie A Toi Theatre a proposé des jeux de théâtre ouverts à tous. En allant à la rencontre des visiteurs, ils ont pu questionné la place de l’expression corporelle dans l’espace public.
Bruno Lemesle, photographe, nous a fait découvrir Barbès sous un autre regard à travers son exposition « Salut Barbès !» issue de sa collection photographique. ( https://brunolemesle.book.fr/ )
Gérard Mathey était présent pour nous présenter son exposition “Tickets de metro, Barbès, Place de la Chapelle, les herbes folles.” Ces motifs sont le résultat de balades urbaines à Barbès et Montmarte, la peinture à l’aquarelle sur des tickets de métro incite à avoir des regards différents sur un même lieu, un même motif; la dimension d’un ticket invite à créer un petit monde qui doit se suffire à lui même.
L’axe Barbès- Chapelle – Stalingrad, ponctué par différentes grandes institutions culturelles ( FGO-Barbara, Louxor – Palais du Cinémar, Théâtre des Bouffes du Nord, Point Éphémère, … ), paraît être un bon terrain d’expérimentation pour les artistes afin de créer un cheminement continu entre les différentes structures. Cela pourrait se transcrire sur l’axe via l’installation d’espaces d’expositions, d’espaces scéniques, de lieux de répétitions, …
Les Xerographes Editions ont proposé un atelier de cartographie re-visitée de Barbès à Stalingrad. A travers leur démarche, ils ont pu collecté via l’écriture et le dessin les endroits où les passants aiment s’arrêter et ceux qui posent plus de problèmes. Un dialogue est ainsi créé.
Remix the commons et la Bibliothèque Vaclav Havel ont proposé l’atelier « La Chapelle Numérique ». Les participants ont pu découvrir un fond dédié au quartier de la Chapelle et à son histoire : livres, documents techniques, cartes, photographies, témoignages d’habitants, menus de restaurants, programme de cinémas, cartes postales, … Ce fond existe par et pour les habitants du quartier de la Chapelle. Vous pouvez y contribuer en apportant vos documents personnels sur le quartier. (http://www.remixthecommons.org/)
Paris Macadam – Quartiers d’Art a proposé un gouter participatif et familial sur la thématique « Et si les hommes contribuaient à l’égalité Femmes-Hommes ? ». Les participants ont pu et débattre sur cette thématique.
Lecrieurpublic a fait une criée publique dans différents lieux pour annoncer l’événement. Elle a aussi collecté des portraits chinois sur le quartier à travers des questionnaires à remplir. Si le quartier était une forêt ? Un dessin animé ? Les réponses seront criées prochainement.
Ces acteurs locaux participent à la construction d’un imaginaire collectif du quartier et témoignent de la vision que peuvent avoir les habitants et usagers du territoire. Ces diagnostics sensibles permettent de mieux comprendre les usages pratiqués sur cet axe, et nous aide a avoir une vision globale pour le développement du projet de la Promenade Urbaine.
Solicyle était sous le viaduc pour secourir les vélos nécessitant réparation !
La Promenade urbaine sera traversée d’ici 2020 par le Réseau Express Vélo (REV) devant la station Stalingrad pour desservir l’axe Nord-Sud de Paris. Un espace de premiers secours/soins pour les vélos pourrait dépanner les cyclistes qui emprunteront cette grande voie rapide pour développer les mobilités douces et réduire ainsi la pollution !
Vous avez pu découvrir l’exposition “Promenade urbaine : Un territoire d’histoire(s)” d’Action Barbès, retraçant l’histoire des quartiers de la promenade urbaine. Pour ceux qui n’ont pu être présents vendredi dernier, retrouvez ici les posters d’Action Barbès. Le collectif CivicLine a retracé et synthétisé toutes les étapes du projet de la Promenade urbaine à travers une exposition mettant en avant les différents acteurs du projet ainsi que les axes de développement du projet.
Ces deux expositions ont permis de sensibiliser et d’informer les passants sur la méthodologie de développement du projet depuis son initiation jusqu’à maintenant.
“Les Tambours de La Chapelle” ont joué différents rythmes internationaux sur le parvis du FGO Barbara. Ce groupe de musiciens en situation de handicap nous a fait voyager à travers les cultures et les siècles pour le plus grand plaisir de nos oreilles.
La fanfare Nymphoniks Orchestra a conclu la journée en musique en faisant danser les petits et les grands sous le viaduc sur des reprises endiablés ! (www.nymphoniks.com)
Comme tous les autres ateliers organisés tout au long de l’après midi, les deux moments musicaux ont permis de tester l’acoustique sous le viaduc : quels types d’événements culturels peuvent être organisés dans le contexte sonore de l’axe Barbès-Chapelle-Stalingrad ?
Lors de la table ronde au FGO Barbara, nous avons débattu sur la thématique“ habiter la métropole, habiter nos quartiers” avec :
– Pascale Desmazières, des Xérographes Editions, maison d’édition et librairie du 18e.
– Frédéric Sultan, fondateur de Remix the commons, facilitateur de projets de coopération
– Franck Faucheux, chargé de mission Réseau Vivapolis Direction de l’Habitat de l’Urbanisme et des Paysages.
– Thierry Paquot, professeur émérite à l’Institut d’urbanisme de Paris
et Constantin Petcou (modérateur) architecte du collectif AAA et CivicLine.
> Retrouvez un résumé prochainement fait par Franck Faucheux sur ce site internet.
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